Face à l’absence d’un traitement définitif de la misophonie, il faut renforcer la prudence. Si le diagnostic est possible, cela ne peut être souvent posé que très tardivement. La situation risque donc de s’aggraver en cas de non-prise en charge immédiate. D’où l’importance de consulter un médecin audiologiste, un ergothérapeute ou autres professionnels de santé spécialisés en cas de doute.
Consulter un médecin pour diagnostiquer la haine du son
Découverte, en 2000, la misophonie reste encore largement méconnue. Ce sont les patients seuls qui peuvent comprendre ce qui leur arrive. L’entourage n’a aucune idée de ce qu’ils endurent. Il faut donc consulter un médecin pour savoir exactement le niveau d’atteinte ou l’état de guérison.
À noter que les symptômes de cette maladie varient d’un patient à un autre. Les sons insupportables sont des sons normaux et de faible intensité. Certains patients montrent une réaction significative en se mettant en colère. D’autres ont un rythme cardiaque accéléré, une montée de température ou un frissonnement dans tout le corps. La variabilité de la manifestation de la misophonie rend encore plus difficile le diagnostic. Seul un thérapeute spécialisé est en mesure de donner une confirmation exacte.
Il faut une consultation pour déterminer une prise en charge adaptée
Après avoir établi un diagnostic exact, il est facile de proposer une solution. Il faut pourtant savoir que tout traitement proposé jusqu’à maintenant est à titre d’essais. Rien n’est encore posé définitivement. C’est une raison de plus de consulter un médecin spécialisé pour bénéficier d’un accompagnement sérieux, ne serait-ce que pour atténuer la douleur endurée.
À l’issue d’une consultation, un thérapeute misophone peut, par exemple, encourager le patient à adopter une attitude de camouflage. C’est une technique permettant de se sentir mieux avec son entourage, et ce, en portant des bouchons d’oreilles ou en écoutant de la musique avec un écouteur.
Pour certains patients, on peut les inciter à éviter les sons déclencheurs. Le thérapeute va donc encourager le comportement d’évitement. Cela risque pourtant de rendre le misophone plus solitaire et désocialisé faute d’un accompagnement sérieux. Ce qui fait que tout traitement a des côtés négatifs et seule une consultation permet de les identifier et les limiter.
La thérapie cognitivo-comportementale assurée par un spécialiste
Des expériences ont montré qu’un traitement d’ordre psychologique peut aider à venir à bout de la haine du son. Il s’agit même de la meilleure solution jusqu’à maintenant. Cependant, un patient et sa famille ne peuvent pas le faire eux-mêmes. Ils doivent consulter un thérapeute spécialisé.
Dans ce genre d’accompagnement psychothérapeutique, le but est de vaincre le mal par le mal. Le patient sera exposé à des bruits détestés tout en écoutant des sons aimés. C’est pour créer progressivement une association positive avec les déclencheurs. À force de s’exercer à cette thérapie d’habituation, le cerveau d’un misophone va enfin pouvoir considérer les sons insupportables comme des bruits normaux.
L’application de cette méthode demande de la patience, car le travail dure longtemps pour obtenir des résultats. Cela doit engager personnellement le misophone. Vous pourrez trouver d’autres informations intéressantes sur la haine du son sur cette page https://benfeel.com/fr/blog/misophonie-definition-causes-et-symptomes-2020/.
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